La Toile du vivant, les étapes de la narration

Les éléments et les fondamentaux de l’agriculture (10 cartes)

La planète Terre dispose de quatre éléments essentiels à la vie : le soleil, l’eau, la terre et l’air. Les bases de l’agriculture consistent à favoriser l’accès des plantes cultivées à ces fondamentaux.

La révolution verte et les externalités négatives (10 cartes)

Au milieu du XXème siècle, les moyens industriels des secteurs mécaniques et chimique dévoués à la seconde guerre mondiale sont convertis pour décupler la production agricole. La puissance industrielle amplifie la productivité par agriculteur et entraîne son lot de dommages sur les écosystèmes.

Focus sur les interactions au sein du vivant et sur la fertilité des plantes sauvages (9 cartes)

Changeons de regard, introduisons le vivant dans le système, cherchons à comprendre comment les plantes se développent sans l’aide humaine.

Vers de terre et faune du sol

La faune du sol l’aère, digère la matière organique et engendre le complexe argilo-humique. Les vers de terre et la faune du sol créent le sol.

Les champignons

A la fois la sécurité sociale, réseau de transport et système de communication des végétaux, les champignons protègent les plantes et explorent le sol pour leur fournir de l’eau et des minéraux en échange d’une partie des sucres produits par la photosynthèse. Le réseau mycorhizien permet le partage de nutriments et d’informations entre les végétaux.

Les arbres

Les arbres protègent les autres êtres vivants du vent et du rayonnement solaire, évitent le ruissellement de l’eau et fournissent un habitat à la faune auxiliaire.

Véritables pompes à carbone, se sont les plus importants producteurs de biomasse.

Les animaux

Certains animaux régulent les populations de nuisibles pour les plantes, servent à la pollinisation, à la diffusion des graines… Leurs déjections sont minéralisées par les bactéries.

Ils participent à l’équilibre nécessaire de la toile du vivant.

La rhizodéposition

La rhizodéposition est la sécrétion de composés organiques directement dans le sol par les racines des plantes vivantes. Elle est une source d’énergie essentielle pour certains micro-organismes du sol.

Cultiver avec le vivant, les pistes de l’agroécologie (5 cartes)

Le compostage

Le compostage valorise les résidus de culture en restituant de la fertilité au sol. Idéalement, le compostage se pratique par paillage ou intégration des végétaux superficiellement au sol.

Le paillage

Le paillage protège le sol du rayonnement solaire, limite le besoin d’irrigation et nourrit la vie du sol. Par contre, il refroidit le sol et héberge des limaces qui doivent être régulées.

Les cultures associées

Les associations de cultures profitent des interactions bénéfiques entre les plantes, comme l’hébergement de la faune auxiliaire, la défense contre les parasites, les échanges par l’intermédiaire des mycorhizes. Dans la nature, pas de mono culture.

Les engrais verts

Végétaux implantés en inter culture, les engrais verts protègent la parcelle de l’enherbement et produise de la biomasse aérienne ainsi que souterraine sur place. Le couvert permanent nourrit le réseau mycorhizien et enrichit le sol lors de sa destruction. Il limite le ruissellement et optimise la captation des rayons du soleil en occupant le sol entre les cultures.

Le non travail du sol

Le non travail du sol évite de perturber la vie du sol dont les bactéries des différents horizons du sol, les vers de terre et le réseau mycorhizien.

Il préserve la structure du sol hébergeant la vie. Un sol vivant doit être perméable à l’air pour permettre la respiration de tous les organismes.

Télécharger

Les cartes.