Cet article est le troisième des quatre étapes d’un programme pour créer un collectif local en permaculture afin de passer à l’action collectivement.
Durant chaque étape je vous décris mon expérience de jardinier, de créateur d’association et vous donne des clefs pour mettre en place également des actions efficaces.
Afin que ce programme soit compostable – réutilisable ultérieurement – il est découpé en sous parties que je vous incite à suivre dans l’ordre, en suivant les liens ci-dessous.
3 Semer des engrais verts
3.1 Créer un écosystème
Ce programme est résolument tourné vers l’action, avec des étapes identifiables à des actes de jardinage précis. Pour autant semer des engrais verts s’inscrit dans une démarche systémique qu’il convient de mettre en perspective. L’objectif du jardinier permaculteur est de mettre en place un écosystème auto fertile et résilient : qu’est-ce qu’un écosystème ?

3.2 Prendre soin du vivant
Pour obtenir une vie foisonnante et un jardin débordant de vitalité, il est essentiel de bien comprendre comment fonctionne un sol vivant.
3.3 Nourrir son sol
Selon l’état initial de votre terrain, vous pourrez avoir besoin de l’amender afin de booster sa vie et augmenter rapidement sa fertilité. Ces opérations ayant pour but de créer du sol en le nourrissant sont à différencier d’un simple plan de fertilisation : gestion de la fertilité, engrais et amendements.
La plante crée le sol : les engrais verts
En partant du principe que c’est la plante qui crée le sol, le jardinier s’attachera à utiliser au maximum les rayons du soleil atteignant son terrain afin de stocker cette énergie gratuite sous forme alimentaire ou en créant du sol, donc de la fertilité pour les plantations futures. En ce sens il est important d’allonger les temps d’occupation du sol par les végétaux emplissant une fonction dans le système.
La création de biomasse in situ est primordiale pour rentrer dans un cycle d’auto fertilité encourageant le développement continue du vivant. C’est pourquoi il est judicieux de semer des engrais verts.
Que semer, où et comment ?
Comment toujours, c’est la diversité qui fait la richesse d’un jardin. Essayer de mélanger les espèces végétales afin de varier les hauteurs de pousses, les besoins des plantes, les occupations racinaires. Il existe des mélange prédéfinis d’engrais verts. Penser à implanter des fixateurs d’azote comme fèves, pois, vesce, trèfle… et des céréales anciennes. Si vous connaissez un paysan boulanger, demandez lui des semences.
Au jardin partagé de Cordemais, nous avons semés différents engrais verts côte à côte dans un but pédagogique, pour apprendre à distinguer les différents plantes.
Surtout si les variétés que vous récupérez ont une valeur patrimoniale, conservez les d’une année sur l’autre.
Enfin n’oubliez pas que semer une graine tout comme planter un arbre, c’est s’engager à prendre soin du végétal et s’inclure dans une narration du vivant. Pour qu’elle soit inspirante et donne envie à d’autres de vous rejoindre dans cette aventure, il vous faut raconter une histoire et la diffuser.
Voilà pour cette fois-ci, ce qu’il vous reste à faire : semer des engrais verts pour préparer votre potager du printemps. Prochaine et dernière étape de ce programme : planter une haie fruitière.
Si ça n’est pas déjà fait, vous pouvez vous inscrire à la liste de diffusion de ce programme pour profiter de la dynamique collective (gratuit).
Une réponse à “Fertilité du sol et engrais verts”
[…] : 1- Rencontrer et fédérer des personnes en local, on le fait ! 2- Préparer le terrain 3- Semer des engrais verts 4- Planter une haie […]